JAY RYAN – voix, guitare
Fin des années 60, Jay joue dans les rues de Chicago avec son « marching band ». En 1972, c’est « Indiana University » où il évite le tirage au sort pour aller au Vietnam puis découvre la basse, le blues, la vie sur un campus… Mi-70, il file à Austin et fait partie du plus mauvais groupe sans nom de la ville … mais qui sera le premier groupe à jouer au légendaire Continental Club. Il devient aussi un habitué du Antone’s Blues Club où il écoute The Fabulous Thunderbirds tous les jeudis. En pleine vague punk, on le retrouve durant 3 années à New-York. Il fréquente le CBGB et écoute Lou Reed, Richard Hell… Il habite alors dans « The Lower East Side » et se débrouille comme il peut en conduisant son taxi ou comme serveur. En 1980, il revend sa basse pour prendre l’avion et découvrir la Provence. Il y découvre aussi la cuisine et les saveurs Chez Ernest où il devient même cuisinier tout en montant un duo de blues avec le traiteur historique de Cannes. De mi-80 à 1999, Jay se consacre entièrement à la musique. On le retrouve avec Yohan Asherton, Les Froggies, Jacno, Paris Slim, en concert avec Elliot Murphy, en jam sessions avec Luther Allison puis manager-bassiste du Transcontinental Cowboys. Mi-2000, Jay redécouvre Bob Dylan, ses origines d’immigrant irlandais puis l’envie de jouer. Installé depuis une douzaine d’années à proximité du Marché aux Puces à Saint Denis, Jay réunit une équipe de proches et monte Jay and The Cooks. DUTCH OVEN, le premier album, est réalisé en 2013 et sort l’année suivante. «Les Rolling Stones, Joy Division, Leadbelly, le Révérend Gary Davis, Merle Haggard sont interprétés comme s’ils étaient tous originaires d’un même village bordant la Blue Ridge Parkway, au coeur des Appalaches…», «un climat, un rapport au temps, une idée généreuse de la musique» (Le Monde). I’M HUNGRY, le deuxième album, est réalisé en 2015 et sort l’année suivante. Nous sommes plongés dans une ambiance légèrement Rockabilly, toujours avec un petit côté Country et un soupçon de Blues, en résumé : un vrai album de Rock’n’Roll. La production est effectuée à Florence (Italie) sous la direction de Marco Di Maggio. Ce spécialiste du Rockabilly, du Power Surf, du Neo Swing, de la Country et du Blues met au service de Jay & The Cooks les fruits de ses collaborations avec Terry Williams (Dire Straits), Slim Jim Phantom (Stray Cats), Little Richard. Enregistré en décembre 2017, l’album UP THE MISSISSIPPI sort en 2018. Jay réalise une parfaite synthèse de ses influences et résume en onze titres ce que toutes les personnes qui remontent le fleuve peuvent écouter. Blues, Rock, Country, Folk… l’album présente un véritable panorama sur les musiques nord-américaines.
STEPHANE MISSRI – banjo, guitare
Stéphane Missri n’aime pas beaucoup parler de lui et encore moins écrire : il joue ! Depuis plus de 30 années, on le retrouve associé à de nombreux projets, souvent au banjo, régulièrement à la guitare. Né à Alger, installé en France depuis plusieurs décennies, il est complètement imprégné de musique nord-américaine, de musiques traditionnelles mais également de rock psychédélique. Après plusieurs groupes à géométrie variable, dont Jamasutra, il poursuit notamment sa collaboration avec le célèbre Barry «The Fish» Melton (une légende de Woodstock avec son groupe Country Joe and The Fish) en duo. Ils étaient encore récemment en tournée en Grande-Bretagne. Stéphane Missri est aussi l’un des rares musiciens français (peut-être le seul) à avoir joué à l’Ohio Bluegrass Festival des titres de Bill Monroe. Parmi ses références, il a joué et/ou enregistré avec : It’s a Beautiful Day, Country Road Bluegrass Band, Deadicace Grateful Dead, The Misfits, Country for Old Men, Geraint Watkins, Paul Tiernan, Panama Red, Banana Lowell Levinger, Gabriela Arnon, Erik Krysty, Danny Vriet … et Jay And The Cooks
MARTEN INGLE – basse
Marten Ingle vient de Californie. Il s’est installé en France au début des années 80 après avoir étudié à la California Institute of Arts puis à S.U.NY. avec John Cage. Musicien accompli, il compose, enregistre, réalise, produit, tourne, joue et s’amuse avec de nombreux Artistes Internationaux: Percy Sledge, Tony Allen, Ray Lema, Elliot Murphy, Louis Bertignac, Jean Louis Aubert, Patrick Verbeke, DeRosa, Keith B. Brown, Melissa James, Jim Murple Memorial, Paddy Sherlock, Ellen Birath, Nina Van Horn… et Jay And The Cooks.
PAUL SUSEN – violon, mandoline
Paul Susen est un multi-instrumentiste américain qui vit à Paris depuis le début des années 90. Il a étudié à la Western University et à l’Université Washington de Seattle. Avant de poursuivre sa carrière de musicien classique, il a joué et enregistré 2 albums avec Howling Gael de Portland (Oregon). A Seattle, il fut membre du « Composers & Improvisers Orchestra » puis créa le « Trio con Brio » avec David Tobin et Joseph Bishel, tout en continuant à jouer avec des groupes de Folk, de Bluegrass, de Country et de Rock. Fin des années 80, il tourne en France avec l’International Chamber Solists, groupe mené par le violoniste Eric Shumsky, puis il décide de s’installer en France. Il joue alors avec plusieurs groupes de musique de chambre dont l’orchestre « Paul Thomas » et l’orchestre de Chambre d’île de France. Il fut également membre de l’International House band lors du Festival de Rochefort sur Accords. Depuis 2007, Paul Susen est revenu à ses « racines » Folk et Jazz Roots : il joue régulièrement avec le Country Club for Old Men, the Misfits, soliste dans plusieurs formations de jazz manouche… et avec Jay And The Cooks.
JEAN-SERGE KARSKY – batterie, percussions
De mère américaine et de père russe, Jean Serge Karsky grandit dans un environnement multiculturel et artistique entre peinture et musique. Il étudie le piano et la flûte traversière avant de jeter son dévolu sur les percussions, et plus particulièrement la batterie. Batteur et chanteur de plusieurs groupes (Sticky Beets, Dharma Bums, Lissoa), il joue au Plan, au Divan du Monde … La découverte des percussions du Brésil l’amène à participer à des batucadas (Batala, Sambatuc), alternant entre caixa, surdo, et repinique. Il explore les sonorités congolaises aux cajon, udu, et autres percussions dans le trio afro-folk Tchivol. Il créé ensuite le duo Five & Dime, dans lequel Jean Serge renoue avec ses racines américaines. Il y exploite des instruments traditionnels tels que le washboard ou les spoons, et joue, en plus des percussions et du chant, de la guitare, de la basse, et du banjo. Il travaille aussi sur des musiques de films, participe à des spectacles (Fela Jazz Tribute, Je te tiens tu me fuis, …), et enregistre pour différents artistes tels que Kahil El Zabar, Ede Brüll, Gregory Libessart… et Jay And The Cooks.